Salut Polhoh... Ah, ben là, je peux aider (si je puis dire). Nan, j'fais pas passer de visites médicales, mais par contre, j'écris (c'est mon pouvoir magique). Allez, c'est parti pour la visite...
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Je me tiens gauchement à l’entrée de la pièce, ne sachant pas si je dois attendre qu’on m’invite à entrer ou pas. Assez grande, brune, dans la quarantaine, cette infirmière m’intimide, je l’avoue. J’ai toujours eu une relation un peu « spéciale » avec le monde médical. En fait, depuis l’enfance, quand ma mère me traînait chez tous les toubibs dont on lui parlait, afin de voir comment « arranger » mon petit problème.
— Avance un peu, je vais pas te manger… Au fait, comment tu t’appelles ?
— Hernandez, dis-je, fermant la porte derrière moi. Patrick Hernandez.
— Comme le chanteur ?
— Ouais, c’est ça… Ma mère était fan, dans les années 90…
L’infirmière se tourne, essayant de masquer son sourire. Je ne suis pas dupe, je vois bien que mon nom, ça la fait marrer. Pas grave, j’ai l’habitude. Depuis tout gosse, on s’est toujours foutu de moi. À cause de ça… et du reste. À force, ça me fait plus ni chaud, ni froid.
Retrouvant son sérieux, elle reprend :
— On t’a pas dit qu’il fallait se déshabiller, pour une visite médicale ?
— Si…
— Et ben alors ? T’es pudique ?
Les bras ballants, engoncé dans mon gros pull camionneur et mon pantalon en velours côtelé, je ne réponds pas. J’ai les joues cramoisies, mais ça n’a rien à voir avec la chaleur dans la pièce.
— Faut pas ! Tu sais, dans mon métier, on en voit défiler toute la journée, des mecs à poil, plaisante-t-elle.
Son ton s’est fait plus doux. Elle me sourit, ce qui lui fait tout de suite un joli visage.
— Heu… j’enlève tout ? lui demandé-je, priant pour qu’elle réponde non.
— Non, tu gardes ton slip, t’es mignon.
— Et… je… je me déshabille ici ?
— Écoute, Patrice…
— Non, moi c’est Patrick.
— Qu’importe… J’ai un paquet de monde à voir, ce matin, alors on va essayer de pas perdre trop de temps ! fait-elle, me fixant derrière ses grosses lunettes à monture noire.
Je baisse le regard, penaud. Les engueulades, j’ai l’habitude. Mon chef, mes collègues, les commerçants, les rares filles que j’ai fréquentées… Je crois bien que je me suis fait engueuler par la terre entière. À commencer par ma vieille. Elle a toujours dit à qui voulait l’entendre que si le bon dieu m’avait fait comme ça, c’était pour compenser le petit pois que j’avais dans la tête. En général, ça fait marrer les gens qui me connaissent.
L’infirmière a compris mon malaise. Se rassérénant devant mon air perdu, elle me désigne un paravent, dans un coin de la pièce.
— Allez Patrick, à toi de jouer ! Et par pitié, tu fais vite…
Traînant des pieds, je me dirige vers l’endroit en question. En quelques gestes je me débarrasse de mes fringues, que j’entasse en équilibre instable sur un petit tabouret, près de mes chaussures. J’essaie de me détendre. D’oublier les moqueries, les mauvais sourires, et, surtout, ma peur des toubibs.
— Ta date de naissance, c’est bien le 16 avril 1998 ?
— Heu… Ouais, c’est ça !
Je vérifie mon slip trop ample. Ça va ; en sortant un peu le ventre, il ne baille pas. Je garde mes chaussettes, fais trois pas sur le carrelage glacial et la rejoins près de son bureau, où elle m’attend, l’air pressé.
Elle me jette un coup d’œil, paraît surprise mais ne fait aucun commentaire… Son expression a changé. Elle a bien sûr remarqué ma « petite différence ». Aïe ! Comme à chaque fois que quelque chose me stresse, ça se met à me démanger horriblement. Et quand ça me démange, je peux pas m’empêcher de réagir, c’est physique. Plus j’essaie de penser à autre chose, plus mon « état » empire. Heureusement, l’infirmière fait mine de ne rien voir, inspectant son carnet de notes avec une sorte de tic nerveux sur la joue.
— Hum, monte donc un peu sur la balance…
Elle vient se pencher à côté de moi un long moment, faisant mine de lire l’aiguille, stabilisée depuis un bail sur un gros « 80 » tout déformé. Ma parole, elle zieute mon matos ! Merde, Patrick, ne pas stresser ! Je sens la sueur goutter sur mon front, couler de mes aisselles, tandis que la toile de mon slip, inexorablement, se tend comme une voile de trois mats.
— Tu connais ta taille ?
— Heu… 1,92.
— Parfait. Viens t’installer près de moi, pour la suite. Et détends-toi un peu, roucoule-t-elle en tapotant le skaï de sa table d’auscultation.
Je m’assieds avec docilité sur la surface froide. Elle entoure mon biceps d’une large bande noire – le truc qui sert à prendre la tension, quoi ! – qu’elle se met à gonfler rapidement. De là où je suis, je ne peux pas rater la vue plongeante sur l’échancrure de sa blouse, négligemment entrouverte. Bizarre ! J’aurais juré que les premiers boutons de sa tunique d’infirmière étaient en place, quand je suis entré !
Elle papote, mais je ne l’entends plus. La seule chose que je perçois, à présent, c’est la naissance de ses seins, mis en valeur par un soutien-gorge noir à balconnet, avec un liseré de dentelle qui peine à retenir ses rondeurs. Cette vision, plus les frôlements involontaires de ses mains sur mon torse, ajoutés au fait que je n’ai pas de copine depuis… trop longtemps ! tout ça suscite le branle-bas de combat à l’étage inférieur, un émoi que même un aveugle ne pourrait pas louper. Luttant contre les pensées qui m’envahissent, j’essaie de contrôler mon engin. Ça m’est aussi impossible que de dégonfler, par la seule force de la volonté, le machin qui me comprime le bras.
Ma queue claque soudain contre mon estomac, toute raide ; l’élastique de mon slip vient de déclarer forfait. Silence de mort dans la pièce. L’infirmière a cessé de parler. Une drôle de lueur brille dans son regard, et ses joues prennent une teinte cramoisie.
— Dis moi… tu as une copine, en ce moment ?
— Ben… non.
— Et ton… enfin, ta… Je veux dire, tu as déjà consulté, pour ça ? dit-elle, en tendant un doigt timide vers « la chose ».
Et voilà, on y est ! La réplique qui me fait haïr les toubibs depuis l’enfance, qui me rabaisse au rang de monstre de foire… Qu’est-ce que j’y peux, moi ! Je suis né avec « ça », ça fait des années que « ça » me gâche la vie… Expliquer mon infirmité, ma différence, c’est épuisant à la fin !
— Écoutez ! J’y peux rien, ça se soigne pas, c’est pas une maladie ! Je suis comme je suis, et c’est tout !
Le plus surpris par les mots qui sortent de ma bouche, c’est moi. J’ai haussé le ton ! Et avec une infirmière de l’inspection du travail, en plus ! Ben merde, alors !
— Très bien… C’est juste que…
— Vous n’en avez jamais vu d’aussi grosse, c’est ça ? craché-je. Je peux me rhabiller à présent ?
J’allais descendre de la table quand elle me retient par le bras. En voyant la façon dont elle détaille mon sexe, je m’interromps. Elle le dévore des yeux. Un regard d’adoration fascinée. Aucune trace du dégoût surpris, de la répulsion honteuse, voire de la curiosité malsaine qu’inspire habituellement la vision de mon membre en pleine érection.
— C’est tellement… beau ! assure-t-elle.
— Eh bien ! Vous êtes bien la première à me dire ça !
Je suis soufflé. De la sixième jusqu’à la fin de mon BEP, j’ai été la risée de toutes les filles. En cours de gym, je tremblais de honte quand il fallait se changer pour aller à la piscine, ou passer sous la douche. Même au repos, ma bite est très longue et large. Comme je suis du genre velu, on me traitait de macaque, de singe avec une queue devant au lieu d’être derrière. Qu’est-ce qu’on a pu se foutre de ma gueule avec ça, au collège ! En quelque sorte, j’ai toujours été « l’elephant man » de service. On n’imagine pas, mais il y a de quoi détruire quelqu’un. Alors, cette admiration soudaine pour mon membre, j’ai trouvé ça louche.
— Je peux… la toucher ?
Ben voilà autre chose ! C’est la première fois qu’une femme est aussi directe avec moi ! Puis je me rappelle qu’elle est infirmière. Pur intérêt médical, sans doute… Je me blinde avant de lui répondre.
— Heu… si ça vous fait plaisir.
L’infirmière y va franchement. Je doute que ce genre de geste ait été codifié par la Faculté ! Elle pose sa paume à la base de mon sexe, puis y joint son autre main, tentant d’en faire le tour avec ses doigts, qui se touchent à peine. On sent dans ses attouchements comme une sorte de ferveur religieuse. Elle remonte ensuite ses deux mains avec douceur, allant jusqu’au sommet de ma colonne qui culmine… assez haut. C’est frais, caressant, pas désagréable en fait.
— J’aimerais beaucoup voir ton bout. Je peux ? demande-t-elle.
— Ben, heu… OK.
Avec ses deux mains, elle tire sur le prépuce, qui découvre dans un lent glissement de chair la masse luisante de mon gland. Rien qu’en regardant son visage, je peux suivre sans problème le cheminement de ses pensées. Au fur et à mesure de l’épanouissement de mon gros champignon rouge, sa bouche s’ouvre, de plus en plus grande. Mon dieu ! Je la fais saliver, cette vieille perverse ! C’est bien ma chance !
Sans demander la permission cette fois, elle approche ses lèvres tout près. Je sens son souffle s’accélérer, enveloppant d’une brise tiède et saccadée la tête de mon nœud – c’est que c’est sensible, cet endroit-là ! Je suis en train de me demander si elle va essayer de me mesurer aussi avec sa bouche – je doute qu’elle puisse y arriver ; elle est sûrement trop petite pour pouvoir englober mon gland – quand on frappe soudain à la porte.